crayonné de cheval pas super équilibré.
Pas trop le choix du crayon, les enfants ont cassé le stylet de la tablette que j’ai dû recommander et je suis aussi en attente de criterium 0.3 mm qui mettent bien longtemps à arriver… (soupir)

Réalisé en février 2012

Depuis toute petite, je suis passionnée de BD. Pendant longtemps j’ai même voulu (secrètement) en faire mon métier. Il aurait sans doute fallu suivre un cursus particulier dans des écoles spécialisées, je n’ai jamais pris la peine de me renseigner là-dessus. J’en ai toujours un peu envie (on peut rêver non ?) mais il est loin d’être un métier de rêve. J’ai lu pas mal d’articleS sur les difficultés rencontrées par les auteurs (scénaristes et dessinateurs) pour en vivre et la dégradation de leurs conditions de travail. Cela transparaît aussi quand on lit les blogs ou profils de réseaux sociaux des auteurs de BD. C’est un des aspects du web que j’aime beaucoup, l’expression et les échanges directs avec des auteurs de BD, découvrir leurs contraintes, sources d’inspiration, techniques de dessin et encore plein d’autres aspects du métier. Aujourd’hui on voit sortir une profusion de BD de qualité inégale, allant de l’anodin à l’exceptionnel, on ne sait plus où donner de la tête. Mais l’abondance ne doit pas masquer le fait que le métier a changé.

À la maison, quand on était petits avec mon frère, on a eu la chance de lire pas mal de BD grâce à nos parents. Dans nos étagères, on  avait beaucoup de BD Dupuis : Yoko Tsuno et Natacha, Isabelle en tête, peut-être parce que ce sont des héroïnes allez savoir… avec des compères comme Gaston Lagaffe, Astérix, Spirou, le Scrameustache et bien d’autres. En grandissant on découvre d’autres BD, l’indétrônable Thorgal, l’inclassable Corto Maltese, Calvin et Hobbes,  XIII, Percevan, Broussaille, Tärhn prince des étoiles, les 7 vies de l’épervier, Aria, Kogaratsu, la guerre éternelle et j’en oublie.

Ensuite, petit à petit, j’ai découvert d’autres collections, séries et auteurs. On se renseigne avec les copains, les blogs les sites spécialisés (amateurs ou pros) etc.

Universal War One est un must de BD de science fiction (j’avais même trouvé que le star trek de JJ Abrams avait pas mal repompé dessus), de Cape et de Crocs, le Scorpion (le dessin est un peu facile), le troisième testament et Siegfried pas Alex Alice, la complainte des landes perdues et Murena par Delaby, le bois des vierges par Béatrice Tillier, Aldébaran.
Je ne parle ici que des BD que je possède, j’en ai lues beaucoup d’autres.

La BD est un plaisir assez couteux, la qualité des BDs et le prix augmentent de concert. J’en achète maintenant assez peu et fais en sorte d’être sûre de mon choix (un peu comme le cinéma en fait, quand la place coûtait trois fois rien il y a vingt ans, ça m’était égal de voir un navet alors que j’étais étudiante). Il m’arrive souvent d’en relire ou d’en feuilleter rien que pour le plaisir des yeux. J’espère qu’il y aura toujours des auteurs talentueux et inventifs pour écrire et mettre en images des histoires extraordinaires.